Revue « Figures de la psychanalyse »

Rédacteurs en chef : Gisèle Chaboudez et Jacques Sédat

Directrice de publication : Vannina Micheli-Rechtman

Comité de rédaction : Gisèle Chaboudez, Ursula Hommel-Renard, Marie Pesenti, Jacques Sédat, Amos Squverer, Alain Vanier, Catherine Vanier, Markos Zafiropoulos

Recommandations aux auteurs

Figure n° 44
Identité ou identification ?

Avec la participation de Paul-Laurent Assoun, Christian Bonnefoi, Danièle Brun, Jessica Choukroun-Schenowitz Charlotte Collet, Sandra Collombet, Hoda Dagher, Olivier Douville, Dina Germanos Besson, Roland Gori, Mohammed Ham, Ursula Hommel-Renard, Aline Husseini, Leandro Jofre, Celeste Labaronnie, Gabriel Lombardi, Pierre Marie, Arnold Munnich, Cecilia J. Perczyk, Anne Perret, Claude-Noële Pickmann, Louis Raffinot, Élisabeth Roudinesco, Jacques Sedat, Marie-Claude Thomas, Alain Vanier, Markos Zafiropoulos.

La psychanalyse ne traite pas des identités mais des identifications ; elle observe comment les unes se cristallisent pour former les autres. Chacun y vient avec un bagage identificatoire que le chemin analytique déchiffre, dénoue, et à terme souvent remanie. L’être y est questionné dans l’horizon des formations de l’inconscient, des rêves et des fantasmes, avant de cesser d’être une question pour venir à se résoudre au singulier.

Figure n° 43
Féminin/masculin

À la suite de Freud, Lacan a pu énoncer « qu’il était impossible de donner un sens, au sens analytique, aux termes de masculin et féminin ». Cependant ces termes aujourd’hui font florès et se retrouvent questionnés du fait des changements intervenus dans le champ social. Ce numéro se propose d’interroger cette opposition masculin/ féminin et de préciser, notamment à partir de l’enseignement de Lacan, de ce qui y fait objection et comment la clinique actuelle peut en être éclairée.

Marie Pesenti-Irrmann pratique et enseigne la psychanalyse à Strasbourg et à Paris. Elle est membre d’Espace Analytique et du comité de rédaction de la revue Figures de la psychanalyse.

Figure n°42
Destins actuels de la pulsion

Avec la participation de   Paul-Laurent ASSOUN, Bernard BAAS, Danièle BRUN, Pierre-Henri CASTELGisèle CHABOUDEZ, Patrick DE NEUTER, Olivier DOUVILLE, Danièle EPSTEIN, Dina GERMANOS BESSON, Mathilde HAMONET, Solène HITON, Christian HOFFMANN, Ursula HOMMEL-RENARD, Jacques JUNGMAN, Yousra LAHLOU, Darian LEADER, Luiz Paulo LEITAO MARTINS, Pierre MARIE, Vannina MICHELI-RECHTMAN, Jonathan NICOLAS, Floriana PACELLI, Anne PERRET, Kévin POEZEVARA, Luiz Eduardo PRADO DE OLIVEIRA, Olivier PUTOIS, Carolina QUEIROZ, David REY, Lucie RODRIGUES, Thierry SAUZE, Jacques SEDAT, Amos SQUVERER

Au fur et à mesure que ses institutions et ses logiques évoluent, notre époque montre plus encore combien le désir humain ne peut s’articuler sans la force et l’organisation pulsionnelle, qui peuvent aller jusqu’à le submerger. Moins masquée par les interdits et les croyances religieuses, la pulsion se manifeste toujours plus dans les symptômes qu’elle produit, dans la logique qu’elle répète, les destins multiples qu’elle connaît, qui sont autant de substituts aux excitations qu’elle crée. Boulimies, addictions, SM, exhibitions, et bien d’autres formes la mettent ouvertement en scène. L’expérience freudienne en a épelé la clinique, la source, l’objet, le but, a montré en quoi la pulsion relaie l’organique dans le psychisme sous la forme d’une poussée constante. Les pulsions sont nos mythes, disait Freud, et en effet elles poussent selon une grammaire alors qu’elles sont ancrées dans les orifices et organes du corps, elles manifestent l’appareillage des zones érogènes du corps par le langage. Qu’il s’agisse des pulsions dites de vie, dans leurs formes orales, anales, sexuelles et autres, de la pulsion de mort dont l’introduction est centenaire, chacune plonge au cœur de l’économie psychique tout en étant concernée par les sciences du vivant. Prolongeant cet abord, Lacan montre en outre que les logiques du désir à leur tour s’appuient sur ces objets du corps, leur empruntent aussi certaines particularités physiologiques. L’objet pulsionnel se complète des objets a, comme opérateurs logiques entre le sujet et l’Autre. Ce numéro mettra au travail l'actualité de ce concept nécessaire.

À paraître le 23 avril 2022

Figure n°41
Françoise Dolto, encore

Avec la participation de Michel AMRAM, Gisèle CHABOUDEZ, Fabienne D'ORTOLI, Hoda DAGHER Danielle DALLOZ, Pierre DELION, Catherine DOLTO, Caroline ELIACHEFF, Sylviane GIAMPINO, Bernard GOLSE, Gérard GUILLERAULT, Fabrice GUYOD, Aline HUSSEINI, Catherine JOUSSELME, Marie-Christine LAZNIK, Rajaa MAKKI, Chalva MAMINACHVILI, Juan-David NASIO, Maria OTERO ROSSI, Nikos PAVLATOS, Catherine SALADIN, Myriam SZEJER, Marina TARASSASHVILI, Sarah TROUBé, Catherine VANIER, Alain VANIER, Jean-Pierre WINTER 

Françoise Dolto est une des grandes figures de la psychanalyse. Son combat pour « la cause des enfants » aura révolutionné la place de l’enfant dans notre société. Entre défenseurs et détracteurs acharnés, l’impact de son œuvre a ouvert de nombreux débats, en France et à l’étranger. Au-delà des guerres d’école, ce numéro donne la parole à ceux qui  témoignent aujourd’hui de l’apport théorique et clinique de Françoise Dolto dans leur travail.

Que nous reste-il des avancées de son discours dans les domaines où elle s’est exprimée : la théorie psychanalytique indissociable de la pratique avec les enfants ? l’éducation ? les politiques de l’enfance ? la pratique hospitalière ? la pédopsychiatrie ? les maisons vertes ? Autant d'éclairages récents qui ouvrent la question de la transmission et des traces de son œuvre dans l’actualité de notre société.

Figure n°40
Politiques du symptôme

Avec la participation de Gisèle CHABOUDEZ, Ursula RENARD HOMMEL, Amos SQUVERER  Avec la participation de François ANSERMET, Sidi ASKOFARE, Paul-Laurent ASSOUN, Kader ATTIA

Depuis toujours le symptôme est politique. Autrefois, toute maladie était perçue comme un dysfonctionnement social, supposant des stratégies collectives pour réintégrer le malade dans son groupe. Avec l’essor du capitalisme, le symptôme a pris la forme moderne de la biopolitique, une gestion des corps permise par l’avancée du discours de la science. La subversion freudienne a saisi le symptôme comme expression d’un désir refoulé et son accomplissement, soit une façon de jouir. Lacan donnera à cette découverte toute sa portée, repérant Marx comme son inventeur. Dès lors, la psychanalyse s’articule aux autres modalités de lien social, donnant au symptôme une dimension politique, sensible à l’évolution des discours.

Figure n° 39
L'au-delà du principe de plaisir. Cent ans après

Avec la participation de Isabelle ALFANDERY, Paul-Laurent ASSOUN, Henri ATLAN, Orsola BARBERIS, Gisèle CHABOUDEZ, Vincent CLAVURIER, Guy DANA, Marielle DAVID, Frédéric DE RIVOYRE, Olivier DOUVILLE, Florence FREDOUILLE, Gérard GUILLERAULT, Natacha KAIL, Marie-Pierre MANSUY, Solal RABINOVITCH, Perrine RUBY, Alejandra RUIZ LLADO, Jacques SEDAT, Amos SQUVERER

À l’occasion du centenaire de la parution de l’article de Sigmund Freud « Au-delà du principe de plaisir », par lequel il rebattait les cartes en prolongeant sa théorie – quitte à en modifier certaines parties –, il nous a paru essentiel de reprendre ce geste avec ses intuitions, et d’observer le destin qu’elles ont eu dans les sciences, la biologie notamment. Ainsi que la manière dont les psychanalystes, en particulier Lacan, se sont emparés de la question, en y ouvrant le champ de la jouissance.

Figure n° 38
L'expérience lacanienne

Avec la participation de Paul-Laurent ASSOUN, Dasseux Anahit Ter Mesropian, Hélène BLAQUIERE, Pierre BRUNO, Gisèle CHABOUDEZ, Hélène GENET, Dina GERMANOS BESSON, Abel GUILLEN, Anne-Sophie GUILLEN, Houchang GUILYARDI, Norbert HILLAIRE, Christian HOFFMANN, Patrick LANDMAN, Eric LAURENT, Didier LAURUGuy LE GAUFEY, Carole NORET BEAUVAIS, Marie PESENTI-IRRMANN, Claude-Noële PICKMANN, Gérard POMMIER, Erik PORGE, Luiz Eduardo PRADO DE OLIVEIRA, Olivier PUTOIS, Marie-Jean SAURET, Jacques SEDAT, Amos SQUVERER, Marie TERRAL-VIDAL, Bernard TOBOUL, Alain VANIER, Markos ZAFIROPOULOS

Il y a plus de soixante ans commençait à Paris l’enseignement de psychanalyse de Lacan dont les effets innombrables se poursuivent encore, malgré la difficulté de cette pensée et la complexité de son énonciation. Il était destiné à former des psychanalystes, ce pourquoi chacun de ses termes, dans son articulation précise à la pensée de Freud, était élaboré au ras de l’expérience, dans son réel et sa lettre. Qu’est-ce qui a été transmis de cette élaboration de Lacan ? Quel est son impact en psychanalyse ? De nombreux psychanalystes se prononcent tout en dessinant ce qui reste encore à déchiffrer, à utiliser, et à prolonger de cette psychanalyse freudienne lacanienne indispensable.
 

Figure n° 37
La sublimation

Avec la participation de Pierre BRUNO, Gisèle CHABOUDEZ, Patrick DE NEUTER, Olivier DOUVILLE, Marc DUBOIS, Claire FRONVILLE, Monique LAURET, Didier LEDENT, Anouk LEPAGE, Chalva MAMINACHVILI, Marie-Hélène MANSART, Marie-Pierre MANSUY, Claude-Noële PICKMANN, Erik PORGE, Jacques SEDAT, Nicole STRYCKMAN, Isabelle TAVERNA, Marie-Claude THOMAS, Markos ZAFIROPOULOS

Si la notion de sublimation semble quelque peu devenue obsolète dans le champ de la psychanalyse, Freud comme Lacan n’y sont pas pour rien. Car, pour l’un comme pour l’autre, la notion se tarit au fil de leur élaboration. Et si elle s’efface, c’est au profit du symptôme, comme s’il avait fallu du temps à l’un comme à l’autre pour reconnaître dans le symptôme le trait de l’humain, bien mieux que dans la sublimation. Que devient, alors, l’acte sublimatoire que ce constat n'invalide pas pour autant ?

Figure n° 36
Penser le sexuel II

Face à l’évolution du sexuel dans les sociétés, la psychanalyse est parfois dite dépassée par ce qu’elle a elle-même contribué à produire. C'est ce qui apparaît lorsqu’on lui prête d’énoncer des normes de sexualité et de sexuation, que ce soit pour le réclamer ou à l’inverse le dénoncer. Dans les deux cas, cela la ramène à une logique patriarcale dont elle s’est séparée au long de son histoire. Lapsychanalyse a décrit une logique qui symbolise entièrement selon le phallus la différence entre les sexes, creusant l'absence du « rapport sexuel ». Puis elle l’a traversée, élaborant une logique nouvelle qui n’en participe pas entièrement, et qui concerne un champ très vaste, depuis le féminin jusqu’au discours analytique, depuis la sexuation jusqu’aux sexualités, de la sublimation à la pensée.

Figure n° 35
Penser le sexuel

Avec la participation de Jean-Claude AGUERRE, Paul-Laurent ASSOUN,Thamy AYOUCH, Dina BESSON, Éric BIDAUD, Marie-Jo BONNET, Gisèle CHABOUDEZ, Alain CORBIN, Hélène GODEFROY, Frédéric GROS, Brigitte LALVEE, Ichrak LAOUD, Darian LEADER, Maria Izabel OLIVEIRA SZPACENKOPF, Marie PESENTI-IRRMANN, Claude-Noële PICKMANN, Gérard POMMIER, Yves SARFATI, Marie-Jean SAURET, Jacques SEDAT, Marie SELIN, Markos ZAFIROPOULOS

Face à l’évolution du sexuel dans les sociétés, la psychanalyse est parfois dite dépassée par ce qu’elle a elle-même contribué à produire. C'est ce qui apparaît lorsqu’on lui prête d’énoncer des normes de sexualité et de sexuation, que ce soit pour le réclamer ou à l’inverse le dénoncer.Dans les deux cas, cela la ramène à une logique patriarcale dont elle s’est séparée au long de son histoire. La psychanalyse a décrit une logique qui symbolise entièrement selon le phallus la différence entre les sexes, creusant l'absence du « rapport sexuel ». Puis elle l’a traversée, élaborant une logique nouvelle qui n’en participe pas entièrement, et qui concerne un champ très vaste, depuis le féminin jusqu’au discours analytique, depuis la sexuation jusqu’aux sexualités, de la sublimation à la pensée.

Figure n° 34
Le fait religieux

Avec la participation de Houria ABDELOUAHED, Jean ALLOUCH, Raja BEN SLAMA, Fethi BENSLAMA, Joël BIRMAN, Édith CAMPI, Jean-Daniel CAUSSE , Gisèle CHABOUDEZ, Marcel GAUCHET, Claire GILLIE, Gilles KEPEL, Brigitte LALVEE, Patrick LANDAMAN, Ichrak LAOUD, Jacques LE BRUN, Chalva MAMINACHVILI, Jean-Luc MARION, Gérard POMMIER, Jean-Jacques RASSIAL, Ursula RENARD, Jacques SEDAT, Alain VANIER, Markos ZAFIROPOULOS

Mis en vente le 9 novembre 2017

Notre siècle voit coexister un éloignement de la croyance religieuse et des retours brutaux de son invocation politique. Il apparaît que ce qui, pour certains, n’avait pas d’avenir en un siècle athée, et qui, pour Freud, était une illusion, a bel et bien un présent. Ce numéro mesure, selon les concepts de la psychanalyse, la place du fait religieux pour l’être parlant. Il en pèse le poids, étudie les ressorts de la croyance, évalue les conditions de l’athéisme. Il montre à quelles conditions notre société peut s'en passer, en assurant en plusieurs instances les fonctions que le Nom du Père faisait tenir en une seule.

Figure n° 33
L'événement adolescent

Avec la participation de Nédra BEN SMAIL, Gisèle CHABOUDEZ, Laurent DELHOMMEAU, Franck DROGOUL, Anne FEINGOLD, Jean Marie FORGET,Hélène GODEFROY, Philippe GUTTON, Jennifer HUET, Philippe LACADEE,Brigitte LALVEE, Monique LAURET, Samuel LIEVAIN, Silvia LIPPI, Claire NAHON, Olivier OUVRY, Gérard POMMIER, Vincent RAFIS, Jean-Jacques RASSIAL, Berta ROTH, Jacques SEDAT, Marie TERRAL-VIDAL, Dominique TOURRES

Mis en vente le 17 mai 2017

Si l’infantile est dans la cure un évènement incontournable qui sera régulièrement remis sur le métier, l’adolescence est une phase du sujet parfois négligée lors des psychanalyses, aussi bien dans son aspect structurel que dans ses contours phénoménologiques. Le sujet de l’inconscient doit passer par des étapes structurelles pour advenir comme être sexué. C’est à l’adolescence que se pose, dans la construction subjective, la question d’un choix, celui où « l’être sexué ne s’autorise que de lui-même », comme le dit Lacan. Ce rapport à la sexuation à travers les transformations pubertaires, approches amoureuses et rencontre de la chair de l’autre, met en tension la castration à partir de la découverte de nouvelles jouissances. Les choix d’objets sexuels et la question du genre se posent à cette période de façon vive, où le sujet cherche son désir. L’adolescence se manifeste dans tous ses états aussi bien en son temps que dans celui de l’analyse d’adulte. Le réel du corps en mutation cherche son appui sur les bords de la structure en mobilisant le fantasme. Ce qui fait de toute adolescence un passage à la limite qui questionne le lien social dont elle se fait l’écho. Cet évènement interroge aussi bien la pratique singulière que les pratiques institutionnelles.

 

Figure n° 32
Les psychanalystes, quelle inventivité ?

Ont participé à ce numéro : Jean ALLOUCH, Marc-Antoine BOURDEU, Danièle BRUN, Dalila CANO, Gisèle CHABOUDEZ, Frédéric DE RIVOYRE, Olivier DOUVILLE, Anne-Laure DUBRUILLE, Gérard GUILLERAULT, Celya HERBIN,Brigitte LALVEE, Didier LAURU, Marie-Pierre MANSUY, Catherine MILLOT,Jean-Jacques MOSCOVITZ, Marie PESENTI-IRRMANN, Gérard POMMIER,Jean-Jacques RASSIAL, Catherine SALADIN, Marie-Laure SUSINI

Mise en vente le 27 octobre 2016

Depuis l’audace du geste de Freud inventant le dispositif par lequel la parole de l’hystérique allait le mener à la découverte de l’inconscient, nous savons que le sujet se constitue toujours à partir du discours de l’Autre. L’analyste devra inventer à chaque fois pour que s’opère l’élaboration de l’histoire infantile de l’analysant, le délivrant de sa compulsion à répéter les conditions de sa subjectivité par ses symptômes. C’est cette invention qui sera questionnée au fil des différents chapitres de cet ouvrage, qu’il s’agisse du travail du psychanalyste dans la cure, ou dans des services de médecine et de psychiatrie.

 

Figure n° 31
La psychanalyse et les nouvelles directions de la psychiatrie

Ont participé à ce numéro : François ARDEVEN, Danièle BRUN, Gisèle CHABOUDEZ, Patrick CHEMLA, Guy DANA, Alexandra DE SEGUIN, Laurent DELHOMMEAU, Pierre DELION, Yann DEROBERT, Olivier DOUVILLE, Bernard GOLSE, Christian HOFFMANN, Brigitte LALVEE, Patrick LANDMAN, Hubert LISANDRE, Claude-Noële PICKMANN, Gérard POMMIER, Ursula RENARD, Jacques SEDAT, Philip THOMAS, Geneviève TORGEMEN-WOLMARK, Dominique TOURRES

Mis en vente le 19 mai

Depuis Freud, la psychanalyse a joué un rôle important sur les savoirs et les usages de la psychiatrie : reconfiguration des classifications en psychiatrie, et redéfinition des oppositions de la névrose et de la psychose ; avancée dans les débats épistémiques et politiques sur les continuités entre le « normal » et le « pathologique » ; invention de dispositifs thérapeutiques en extension, avec la psychose et l’autisme ; impact net sur les mouvements de psychothérapie institutionnelle et de désaliénation. Les théories psychanalytiques font place à l’étude du travail de l’inconscient dans le collectif et dans les institutions. Aujourd’hui de tels enjeux impliquent le psychanalyste, non seulement comme soignant, mais comme acteur politique.

 

Figure no 30
La psychanalyse et les mondes contemporains

Ont participé à ce numéro : Paul-Laurent ASSOUN - André BURGUIÈRE - Gisèle CHABOUDEZ - Frédéric de RIVOYRE - Olivier DOUVILLE - Isabelle GUYAMET - Véronique LE GOAZIOU - Patrick LEYACK - Silvia LIPPI - Pierre MARIE - Vannina MICHELI-RECHTMAN - Élise PESTRE - Jean-Louis POITEVIN - Gérard POMMIER  - Catherine SALADIN - René SARFATI - Jacques SÉDAT - Alain VANIER - Markos ZAFIROPOULOS

 

Mis en vente le 15 octobre 2015.

L'axe principal de ce numéro est constitué par l'examen critique de l'une des thèses centrales de l'évolutionisme - aujourd'hui très puissant dans le champ psychanalytique - , à savoir celle du déclin de la fonction symbolique avec ses attentes anthropologiques et ses incidences cliniques. Appel sera fait au savoir des sciences sociales et à l'expérience des cliniciens pour convenablement resituer la psychanalyse au regard de cette thèse et plus largement face au monde contemporain.

Figure no 29
Le langage et l’Œdipe

Ont participé à ce numéro : Hélène BLAQUIÈRE – Gisèle CHABOUDEZ – Frédéric DE RIVOYRE – Anne DONNELLY – Liliana DONZIS – Olivier DOUVILLE – Celya HERBIN – Anne-marie HOUDEBINE-GRAVAUD – Francois LEGUIL – Pierre MARIE – Francoise MOSCOVITZ – Norma NAJT – Maria OTERO-ROSSI – Claude-Noële PICKMANN – Gérard POMMIER – Jacques SÉDAT – Stéphane THIBIERGE

Mis en vente le 7 mai 2015

Qu’avait en vue Freud en cristallisant sur le mythe sophocléen la structuration du petit d’homme ? Les auteurs reviennent sur cette question en reprenant les moments de l’élaboration freudienne. Ils montrent comment Lacan y a répondu, d’abord en précisant les enjeux de la demande et du désir de l’Autre dans sa connexion avec le Nom du Père, puis en établissant les effets de la jouissance de l’Autre, enfin en soulignant l’impact du dire de l’Autre. Ces trois temps seront précisés avec les outils que nous offre aujourd’hui la philosophie du langage ordinaire avec laquelle Lacan cheminait déjà.

Figure no 28
Neurosciences, psychanalyse et  psychiatrie, quels enjeux ?

Ont participé à ce numéro : Gerard BAZALGETTE – Nedra BEN SMAIL – Joeë BIRMAN – Jean-pierre BOURGEOIS – Édith CAMPI – Patricia DESROCHES – Yorgos DIMITRIADIS – Olivier DOUVILLE – Claire GILLIE – Patrick LANDMAN – Monique LAURET –  Cédric LEVAQUE – Pascale MACARY-GARIPUY – Gérard POMMIER – Patricia ROSSI-NEVES – Catherine VANIER

Mis en vente le 20 novembre 2014

La question qui s’impose avec une certaine urgence, c’est la possibilité ouverte ou fermée pour la psychanalyse de rentrer dans le nouveau marché du soin. En effet, si la problématique du sujet est tout à fait fondamentale pour la psychanalyse, c’est le contraire qui arrive dans la nouvelle cartographie nosographique de la psychiatrie actuelle. De fait, la description dans celle-ci des petits bouts de comportements associés toujours à de quelconques médicaments, efface la référence au sujet. Il faut se demander quels sont les effets catastrophiques, au point de vue psychique et symbolique, de cet effacement du sujet.

Figure no 27
L’hystérie

Ont participé à ce numéro : Helene BLAQUIERE – Gorana BULAT-MANENTI - Gisèle CHABOUDEZ – Patricia DE ROUVRAY – Olivier DOUVILLE – Christian HOFFMANN – Guy LERES – Marie PESENTI-IRRMANN – Claude-Noële PICKMANN – Gerard POMMIER – Jacqueline SCHAEFFER – Jacques SCHOTTE – Jacques SEDAT – Manya STEINKOLER – Alain VANIER – Markos ZAFIROPOULOS

Mis en vente le 22 mai 2014

Il n’y a, désormais, que la psychanalyse pour donner place à l’hystérie et la reconnaître dans ses présentations les plus contemporaines. Il n’en reste pas moins qu’elle ne cesse de faire l’air du temps, lorsqu’elle offre au savoir d’un maître le mystère de son corps souffrant ou celui de sa division subjective. N’est-ce pas à la fois le symptomatique de nos sociétés et la condition même de tout parlêtre qu’elle met ainsi à nu ?

Figure no 26
Le Bipolaire et la psychanalyse

Ont participé à ce numéro : Gorana BULAT-MANENTI – Gisele CHABOUDEZ – Marielle DAVID – Christian GAY – Helene GODEFROY – Anne JURANVILLE – Julia KRISTEVA – Brigitte LALVEE – Patrick LANDMAN – Christopher LANE – Laurie LAUFER – Didier LAURU – Fabrice LEROY – Silvia LIPPI – Caroline PELABON – Gerard POMMIER – Laure RAZON – Jacques SEDAT – Bernard TOBOUL – Markos ZAFIROPOULOS

Mise en vente le 14 novembre 2013

La désignation diagnostique de bipolaire, tout comme celle d’autisme ou d’hyper-agitation connaît une inflation étonnante un peu partout dans le monde où dominent les paradigmes de la psychiatrie nordaméricaine. Si de nombreuses recherches en sociologie et en anthropologie de la maladie et de la médecine ont pu établir la dimension sociale de troubles que les tendances naturalistes de la psychiatrie contemporaine veulent réduire à des dysfonctionnements cérébraux, c’est ici le regard des psychanalystes qui est d’abord convoqué. L’ambivalence, le clivage, les labilités affectives, les instabilités des identifications expliquent en grande part les tendances structurelles inconscientes des passages plutôt expansifs ou plutôt dépressifs, présents chez tout un chacun. La manie et la mélancolie relèvent-elles uniquement d’états pathologiques ? Ne pourraient-elles pas aussi apparaître dans des moments de grandes mutations qui affectent la vie du sujet ? Ce débat entre psychiatrie scientiste, psychiatrie référée à ses grands paradigmes classiques et psychanalyse est exploré par ce numéro.

Figure n°25
Nouvelles subjectivités adolescentes

Ont participé à ce numéro : Michele BENHAIM – Joel BIRMAN – Antoine BRANCHU  – Nelson DA SILVA JUNIOR – Olivier DOUVILLE – Benoit DRUNAT – Philippe LACADEE – Patrick LANDMAN – Didier LAURU – Vannina MICHELI-RECHTMAN – Caroline PELABON – Patrice RIDOUX – Moustapha SAFOUAN – Louis SCIARA – Jacques SEDAT – Jean-pierre SUEUR – Dominique TOURRES

Mise en vente le 24 mai 2013

Le travail analytique avec des adolescents ne saurait se contenter d’une définition paresseuse et convenue selon laquelle la sexualité adolescente récapitule, sous le mode de la répétition, la sexualité infantile. Bien au contraire, c’est tout le jeu, l’écart, entre ces deux sexualités que l’adolescent tente de se représenter. Il récapitule et déplace la passivité infantile et se met en quête de ce qui pourrait le situer, même le définir, comme individu en prise avec le retrait (retrait de la sexualité infantile) et le nouveau (irruption d’une pulsionnalité cherchant de nouvelles adresses et de nouveaux contours). Il s’agit alors de tenter de cerner comment les subjectivités adolescentes questionnent notre monde contemporain.  La reconnaissance de nouvelles subjectivités s’articulant à la variabilité des normes par la construction identitaire de pratiques de soi contribue à éclairer ce qu’on appelle aujourd’hui « les nouvelles pathologies » qui englobent les« pathologies de la limite ».

Figure n° 24
L’enfant et les psychanalystes

Ont participé à ce numéro : Nedra BEN SMAIL – Daniele BRUN – Gorana BULAT-MANENTI – Magnolia CHIANG-LALUC – Virginie DEGORGE – Frederique DJERBI – Olivier DOUVILLE – Marcel DRACH – Benedicte FOLLIOT – Catherine GAU – Monique LAURET – Jean-Pierre LEHMANN – Marie PESENTI-IRRMANN – Ursula RENARD – Henri REY-FLAUD – Moustapha SAFOUAN – Catherine SALADIN – Robert SAMACHER – Martine SGAMBATO – Bernard TOBOUL – Alain VANIER – Catherine VANIER – Claude WACJMAN – Peter WIDMER – Markos ZAFIROPOULOS

Mise en vente le 22 novembre 2012

Quel est le mode d’intervention du psychanalyste auprès de l’enfant, et dans quel cas intervient-il ? Quelle résolution peut-on attendre de son intervention ? La présence de la psychanalyse dans les institutions destinées à l’enfance, sous forme de psychothérapies et d’animation d’équipes pluridisciplinaires, continue de montrer son efficacité. Tout en se trouvant en résonance avec les questions de notre temps sur ce qu’est l’enfant, sur ce qu’il devient et ce que représentent ses symptômes.
L’enfant n’est pas hors discours, il est pris dans le lien social qui lui donne les formes de sa présence au monde aujourd’hui et de sa place dans la société. On peut relire les différents auteurs qui marquent l’histoire de la psychanalyse d’enfants en les replaçant dans l’époque qui a vu naître leurs élaborations, car les mutations du lien social et de l’économie ne sont pas sans conséquence sur les demandes adressées aux psychanalystes concernant l’enfant.

 

Figure n° 23
De l’homme en psychanalyse

Ont participé à ce numéro : Alexandre ADLER – Jean-claude AGUERRE – Paul AUDI – Serge BEDERE – Zoubida BESSAIH – Edith CAMPI – Gisele CHABOUDEZ – Marielle DAVID – Patrick DE NEUTER – Olivier DOUVILLE – Gerard GAROUSTE – Helene GODEFROY – Christian HOFFMANN – Patrick LANDMAN – Silvia LIPPI – Jean-jacques MOSCOVITZ – Claude-Noele PICKMANN – Gerard POMMIER – Jacques SEDAT – Markos ZAFIROPOULOS

Mise en vente le 24 mai 2012

L’inscription des acquis du féminisme dans l’épaisseur du tissu social, associée aux processus de délégitimation de la post-modernité, a porté un rude coup à «l’identité masculine». Alors quel homme ? Certes, la psychanalyse n’a pas vocation à donner des réponses valables pour tous mais elle fournit un appareil conceptuel adéquat pour interroger la clinique de la différence des sexes. Aujourd’hui le moment est venu pour les psychanalystes de questionner, du côté masculin, l’impact du réel de la différence des sexes sur le sujet.

Figure n° 22
Jouissances de la mère

Ont participé à ce numéro : Michele BENHAIM – Claude BOUKOBZA – Daniele BRUN – Brigittte DOLLE-MONGLOND – Olivier DOUVILLE – Anastassia GAMOVA – Yolande GOVINDAMA – Brigitte LALVEE – Monique LAURET – Silvia LIPPI – Ramon a MON – Sabine PARMENTIER – Gerard POMMIER – Jacques SEDAT – Myriam SZEJER

Mise en vente le 13 novembre 2011

Les mères  jouissent, que ce soit dans l’acte sexuel, dans l’effusion de jouissance de la naissance d’un nouvel autre ou dans l’utilisation d’un enfant comme phallus quand elles ne l’ont pas suffisamment dégagé de leurs propres désirs œdipiens. La clinique de certains moments de cure et des psychoses nous montre que l’Autre primordial fait retour dans un moment de « ravage », sous forme de jouissance de l’Autre. La femme est plus facilement sujette à ces ravages du fait de la force de son lien à sa mère, que Freud avait découvert, avec étonnement, sous-jacent à l’attachement œdipien au père.
Chacun de nous porte au long de son existence une part du tumulte des secrets inconscients de ses géniteurs. Dépasser la haine pour accéder à la gratitude et à la capacité d’amour est ce temps nécessaire, à la fois dans l’individuel et dans le collectif qui appartient à ce mouvement temporel plus vaste, celui de se civiliser.

Figure n° 21
Direction de la cure

Ont participé à ce numéro : Marielle DAVID – Veronique ELFAKIR – Helene GODEFROY – Bernard GOLSE – Philippe KONG – Andree LEHMANN – Jean-jacques MOSCOVITZ – Sabine PARMENTIER – Marie PESENTI-IRRMANN – Claude-noele PICKMANN – Gerard POMMIER – Francisco RENGIFO – Thierry SAUZE – Jacques SEDAT – Manya STEINKOLER – Marie-laure SUSINI – Alain VANIER

Mise en vente le 12 mai 2011

Avec le terme de direction de la cure qu’il a proposé dès le début de son enseignement, Lacan a mis en évidence le « désir de l’analyste » comme étant ce qui opère dans une cure.
Que la cure ait une orientation suppose un point de visée au regard duquel elle s’ordonne. C’est une question éthique si l’acte analytique s’entend comme effet d’une parole qui permet un passage vers une façon nouvelle de faire avec le symptôme, voire de passer à l’analyste.

Figure n° 20
Formations de l’analyste

Ont participé à ce numéro : Raja BEN SLAMA – Gisele CHABOUDEZ – Prado DE OLIVEIRA – Olivier DOUVILLE – Christian HOFFMANN – Maria izabel OLIVEIRA SZPACENKOPF – Sabine PARMENTIER – Bernard PENOT – Claus-dieter RATH – Moustapha SAFOUAN – Jacques SEDAT – Radu TURCANU – Alain VANIER – En librairie : 28.10.2010

« Qu’est-ce qui forme un analyste? Il y a un paradoxe dans l’idée même de la formation des analystes. L’analyste se forme de son propre inconscient tel qu’il a su en éprouver quelques vérités dans son expérience de l’analyse. Au-delà des critères de fin d’analyse, externes ou internes à l’enseignement de Lacan, questionne l’émergence d’un nouveau désir, dit désir de l’analyste. Comment ce désir advient-il dans la cure et quelles sont ses coordonnées? Comment s’effectue sa mise en acte aujourd’hui dans la pratique, le contrôle et l’institution? Autant de questions actuelles posées à la formation de l’analyste et à ce dont il s’autorise. » 2/2010

Figure n° 19
Lettres de l’inconscient

Ont participé à ce numéro : Paul-laurent ASSOUN – Anne CARPENTIER – Gisèle Chaboudez – Magali CHETRIT – Frederic DE RIVOYRE – Alain DIDIER-WEILL – Marcel DRACH – Isabel FORTES – Brigitte HAIE – Luis IZCOVICH – Max KHON – Philippe KONG – Brigitte LALVEE – Michel LEVERRIER – Martine MENES – Dominique NOEL – Caroline PELABON – Frederic PELLION – Claude-noele PICKMANN – Marie TERRAL-VIDAL – Monique TRICOT

Mise en vente le 3 juin 2010

L’inconscient forme des lettres. Découvrir que le rêve est écrit, avec la condensation et le déplacement, permit à Freud d’inventer la psychanalyse. Savoir déchiffrer ces lettres dans les rêves, les symptômes et les lapsus fait partie de ce qu’un analyste apprend en le devenant, puisqu’il l’a appris de son analyse. Il s’y rompt comme à une langue nouvelle qui ne se parlerait pas, pas plus que le discours sans parole qui est devenu le sien. L’ordinaire de l’analyse trouve la source la plus sûre des pensées de l’inconscient dans ses formations, c’est là qu’elle convoque son sujet, jusqu’à l’être du fantasme. Pourtant le chiffrage des formations de l’inconscient n’est pas fait pour être lu, même s’il fait sens. Quelle est dès lors sa fonction, et quel usage une analyse en fait-elle ? 1/2010