Cartels et groupes de travail d'Espace analytique

Danielle Carassik 06 32 47 62 06
Fanny Ruzié, coordinatrice 06 82 66 29 64
Sylvie Natier-Duchamp 06 20 41 52 20

 Cartels et groupes de travail d’Espace Analytique

 

Le cartel ou le groupe de travail est l’organe du vivant qui réanime le savoir pour qu’il ne devienne pas lettre morte et qui insuffle une jeunesse à chaque moment de la vie de notre association. Le cartel ou le groupe de travail est un lieu et un lien ajusté à la logique du discours analytique, où s’élaborent autant de lectures qu’il y aura de lecteurs, « psychanalystes ou non, qui s’intéressent à la psychanalyse en acte ».

Cette démarche s’organise autour du désir de chacun des membres du cartel ou du groupe de travail de lire un texte, d’explorer une thématique clinique ou de pratique psychanalytique, ou encore d’élucider les phénomènes du discours contemporain à l’aide des concepts lacaniens.

 

Le cartel

Le cartel constitue l’organe de base et l’un des socles de la formation du psychanalyste : « pour l’exécution du travail, indique Lacan, nous adopterons le principe d’une élaboration soutenue dans un petit groupe, chacun d’eux se composera de trois personnes au moins, de cinq au plus, quatre est la juste mesure. Plus-une, chargée de la sélection, de la discussion et de l’issue à réserver au travail de chacun » [1].

Pour être opératoire, la structure minimale du cartel implique la mise en fonction d’un plus-un, choisi par les autres membres du cartel. S’il suscite un transfert du fait de cette élection, il doit néanmoins se garder d’occuper la place d’enseignant, ou celle de sujet supposé savoir.

Le transfert, vecteur de travail qui opère en cartel, n’est pas un transfert sur le plus-un ni sur les autres membres du cartel. C’est un transfert sur les textes.

Il s’agit de produire un travail singulier. Lacan le formule tel quel : « Quatre se choisissent pour poursuivre un travail qui doit avoir son produit. Je précise : produit propre à chacun, et non collectif ».

Le produit de travail peut s’incarner concrètement dans la rédaction d’un texte ou l’organisation d’un temps d’étude public, et c’est à cet effet que nous avons la journée des cartels en juin, mais s’effectue tout aussi bien dans la saisie d’un concept psychanalytique, d’une notion clinique, d’une inflexion logique de l’enseignement psychanalytique ou de tout autre savoir ou trouvaille ayant un effet de formation. Encadrés par la production de ce savoir nouveau, les points de butée rencontrés lors du cartel peuvent alors devenir autant de points de repères pour des travaux à venir.

 

En effet, dans le cartel, pas de maître détenant un savoir acquis par avance, pas non plus de disciple passif, mais plutôt un ensemble éphémère où chacun se retrousse les manches, en quête d’un bout de savoir nouveau.

Chacun peut, à l’occasion, mettre à ciel ouvert, telle ou telle crise de travail afin qu’elle trouve sa résolution.

 

Le Groupe de travail

Le groupe de travail se différencie du cartel dans sa formation de constitution en nombre non limité, absence du plus un et une durée non déterminée. Il en garde l’esprit tel qu’explicité en introduction et dans la partie cartel.

Deux dates à retenir :

  • Le mercredi 15 octobre 2025, soirée d’information pour ceux qui souhaiteraient créer un groupe ou un cartel
  • Le samedi 20 juin 2026, une journée de présentation des travaux. 

Accès libre à toutes personnes inscrites à Espace analytique.

Pour toute information ou modification, écrire à l’adresse suivante : espace.groupes.et.cartels@gmail.com

 

   Danielle CARASSIK                   Fanny RUZIÉ                       Sylvie NATIER-DUCHAMP

Tél. : 06 32 47 62 06              Tél. : 06 82 66 29 64                Tél. : 06 20 41 52 20

 

 

[1] Lacan J., « Acte de fondation », 1964, Autre écrits, Paris, Seuil, Coll. Le Champ Freudien, 2001