D’un retour à Freud qui ne serait pas du semblant - Pierre marie
3 CONFÉRENCES
A Espace Analytique 10 rue Lebouis – 75014 Paris De 10h à 12h30
Ne serait-il pas tant de prendre la mesure de l’apport effectif de Freud tant méconnu par les « post-freudiens » si prompts à en appeler à des présupposés métaphysiques ou religieux pour s’orienter dans leur réflexion théorique, et sûrement clinique, à rebours du réalisme épisté- mique de l’inventeur de la psychanalyse ?
Bien sûr, il y a plein d’intuitions remarquables chez Winnicott, Bion ou Lacan, mais c’est leur reprise dans un arrière-plan métaphysique ou religieux qui interpelle.
Comment concilier la religiosité méthodiste de Winnicott, le néo-kantisme et le mysticisme hindou de Bion, l’hégélianisme voire le plotinisme de Lacan avec la psychanalyse freudienne, sauf à lui imprimer une orientation pour le moins ésotérique où aucun critère objectif, désor- mais, ne préside à sa visée ?
Surtout, la psychanalyse ne devrait-elle pas ouvrir justement sur la suspension de tout argu- ment d’autorité rendant possible la pensée des psychanalystes et l’épanouissement des analy- sants ?
Enfin, point d’importance et non des moindres, l’extraordinaire lucidité de Freud sur le réel du sexuel a été rabattue par les post-freudiens sur sa normation par la tradition métaphysique, au point que les Gender studies ont pu à bon droit se gausser d’une psychanalyse devenue sa servante quand il y a chez Freud une hauteur à laquelle elles seraient à la peine pour y accéder.
➢ Samedi 22 novembre 2025 de 10h à 12h30 : Les Gender studies à l’épreuve du réel sexuel mis en évidence par Freud
➢ Samedi 28 mars 2026 de 10h à 12h30 : L’arrière-plan métaphysique des post-freudiens : Bion, Winnicott, Lacan, etc.
➢ Samedi 30 mai 2026 : Une élaboration au plus près du réel du cas clinique
Informations et inscription : Pierre MARIE
pajmarie1@orange.fr