24/01/2026
La transmission de la psychanalyse s’effectue de diverses manières et en divers lieux : l’université, les associations de psychanalyse, les cartels et groupes de travail, ainsi que les institutions de santé mentale ou celles offrant une place à la prise en charge de la souffrance psychique.
Mais comment chacun conjugue-t-il sa clinique à la théorie et peut-il en restituer quelque chose ? La clinique psychanalytique est une expérience où l’articulation des concepts fondamentaux théoriques se confronte à la clinique singulière du sujet. Ces concepts — structure, transfert, répétition, pulsion, dénégation, fantasme, réel, imaginaire, symbolique, et bien d’autres — sont nécessaires en tant que socle de l’écoute du sujet, sans être élevés au rang de dogme.
Freud a toujours souligné que chaque nouveau cas doit être accueilli comme si nous ignorions tout de la théorie psychanalytique. Lacan écrit en 1977 : « La clinique psychanalytique consiste dans le discernement de choses qui importent et qui seront massives dès qu’on en aura pris conscience. L’inconscience où on en est quant à ces choses qui importent n’a absolument rien à faire avec l’inconscient, qu’avec le temps j’ai cru devoir désigner de l’une-bévue… Une bévue a-t-elle besoin d’être expliquée ? Certainement pas. Simplement, la psychanalyse suppose que nous sommes avertis du fait qu’une bévue est toujours d’ordre signifiant. Il y a une bévue quand on se trompe de signifiant. »
La clinique psychanalytique exige un au-delà du savoir des concepts et nous rappelle que l’on ne peut faire l’impasse sur la question du transfert et de la relation d’objet.
C’est ce que nous proposons de mettre au travail et à la réflexion pour continuer à penser la psychanalyse vivante.
* 1977 LACAN OUVERTURE A LA SECTION CLINIQUE. Texte paru dans Ornicar ? n° 9, 1977
Matinée :
9h30 à 10h
Introduction : Didier Lauru
10h à 11h
Christophe du Fontbaré : « Le deuil et la joie ; quelques articulations nosographiques possibles »
Laurent Delhommeau : « Psychanalyse et psychiatrie : quelques concepts utiles pour un accueil au quotidien »
Discutante : Marie Terral-Vidal
Pause
11h30 à 12h30
Anne Feingold : « SSE mode d’emploi »
Annabelle Sidarous : « Quand l’angoisse ne peut pas s’assoir »
Discutante : Dina Karoubi-Pécon
Après-midi :
14h30 à 15h30
Camille Delarue : « La clinique des jeunes sujets désoriente la cure »
Dominique Tourres-Landman : « Le psychodrame à l’adolescence »
Discutante : Anahit Dasseux Ter Mesropian
Pause
16h30 à 17h30
Jacques Jungman : « Pour une clinique du sujet toxicomane »
Olivier Douville : « Les phénomènes élémentaires et la cure avec les sujets en psychose »
Discutante : Catherine Saladin
Conclusions : Georgy Katzarov
Journée organisée par : Anahit Dasseux Ter Mesropian, Dina Karoubi-Pécon, Marie Terral-Vidal
Espace analytique
10 rue Lebouis, 75014 Paris
De 9 h 30 à 18 h